Quand le jargon commercial imbécile, fait de franglais et de préjugés, est attaqué par ceux qui sont censés le produire, je me dis que nous avons fait un pas de plus vers l’intelligence du monde, loin des stéréotypes attendus sur l’Entreprise, toujours au singulier, ou la citoyenneté, mise à toutes les sauces du conformisme.

J’ai toujours répugné à laisser dire à un.e étudiant.e qu’il ou elle devait se vendre à l’occasion d’un entretien de stage ou d’emplois saisonniers, alors que le discours scolaire laisse souvent passer cette formulation dégradante. Se vendre ? À des entreprises adeptes de la traite des gens ?

L’École, celle des grands et des petits, pourrait parfois se nourrir des pratiques entrepreneuriales diverses au lieu de maintenir ses préjugés et ses stéréotypes sur L’Entreprise (toujours au singulier) – sur la vente notamment.

La vidéo qui suit, d’Olivier Guérin, que je découvre à l’occasion, revient au sens des mots : commerce signifie relation avant d’être une transaction. Pas de commerce sans relation. Un. commercial.e serait d’abord une personne d’un agréable commerce, comme on disait au siècle 18.

Je n’ai pas pris le temps de parcourir son blog, mais cette vidéo d’Olivier Guérin bat en brèche plusieurs idées encore solidement ancrées dans certaines écoles de commerce. Ça m’a semblé valoir le détour.

LE VOICI

Nous serons sauvés par le commerce…