« Je me suis peu à peu rendu compte que la principale menace que fait peser l’approche centrée sur l’apprenant est d’ordre politique. S’il envisage d’y recourir, l’enseignant est confronté à la peur de partager pouvoir et maîtrise. Comment savoir si les élèves sont dignes de confiance ? Comment s’assurer de la fiabilité d’un processus ? Il faut se risquer, et le risque fait peur.
Mais l’éducation centrée sur la personne menace aussi l’élève : la docilité, et son cortège de jérémiades, est tellement plus facile que la prise de responsabilité et le risque d’erreurs, avec leurs incontournables conséquences. En outre, rompus à l’allégeance depuis la nuit des temps, les élèves n’aspirent spontanément qu’à la prolonger. »
(…)
Carl R. Rogers, L’Approche centrée sur la personne, Politique éducative (chap. XXII), traduction de Henry-Georges Richon, Éditions Randin, 2001.
VIDOC-24
TAUX D’EMPLOI DES 55-64 ANS EN FRANCE
COVID & PAUVRETÉ (2021)
Axelle Brodiez-Dolino (CNRS)
L'AVENIR DE L'HUMANITÉ
B.A.BA SANITAIRE
EUROPE1 | MERCREDI 5 JANVIER 2022
Entretien avec A. Desbiolles, épidémiologiste & médecin de santé publique :
Selon l’OMS, la santé est « un état de complet bien-être physique, mental et social »
« Il faut arrêter de chercher des coupables chez les citoyens »
« Le passe sanitaire n’arrête pas le virus »
« Il faut une vaccination ciblée »
« Le consentement est primordial en médecine »
PÉDAGOGIE DE L'INDOCILITÉ
Rien ne peut s’enseigner. Tout peut s’apprendre. Je ne crois plus aujourd’hui à l’utilité d’un savoir uniquement inscrit dans les esprits – le remplissage des crânes dociles – au détriment de la liberté et du désir d’apprendre, inextricablement liés à notre action dans l’espace politique et social, qui nous traverse de manière multiple et imprévisible, violente souvent – et douce parfois.
JCL