Circuit émotionnel quand nous parlons

Pensées, émotions et comportements sont étroitement liés. Nos pensées influent sur nos émotions ; nos émotions sur nos pensées. Les deux influent sur notre comportement.

Selon l’approche comportementaliste, parfois utile, notre comportement a en partie le pouvoir de modifier nos émotions (difficile d’être triste en pratiquant le saut en hauteur, par exemple). Agir sur le comportement et les pensées permet souvent, en retour, d’agir sur les émotions… après une pratique parfois longue.

Conditionnement culturel et social
Modifier l’état émotionnel

La modification de l’état émotionnel suppose une pratique répétée pour être efficace.

La reconnaissance ou la verbalisation publique d’un inconfort est aussi un puissant moyen d’en limiter les effets : « Je ne m’attendais pas à trouver tant de monde réuni. Je me sens un peu impressionnée, décontenancé… » C’est souvent très efficace.

Mener l’enquête 

D’une manière générale, collecter les avis sur soi et ce qu’on fait permet à une personne de s’ajuster à la réalité en distinguant les actions (ce qu’elle fait) et la personne (ce qu’elle est). Dire d’une personne qu’elle « est mauvaise en maths ou en anglais » devient alors l’expression d’un jugement essentialiste et non d’une réalité : la personne devient ce qu’elle ne sait pas faire. Cette attitude d’enquête, progressivement pratiquée, permet d’apprivoiser le jugement positif ou négatif des autres et la peur du regard d’autrui.

Exercice
  1. Quelles sont mes pensées quand je prends la parole ? (Qu’est-ce que je me dis ?)
  2. Qu’est-ce que tu trouves agréable (compétent, professionnel, etc.) chez moi ?