INTRODUCTION

Guerre et terrorisme occupent le devant de la scène médiatique, souvent de manière confuse. À moins de supposer que le terrorisme s’organise aujourd’hui sur le modèle d’une armée nationale, « la guerre contre le terrorisme » pose de nombreuses questions.

Depuis le 5 septembre 2014, François Hollande a confirmé à l’OTAN que l’armée française interviendrait dans le combat contre les islamistes d’Irak (aussi nommé Daech). Cette intervention a pour but de permettre aux troupes opposées à l’état islamique de progresser. Il s’agirait principalement de frappes aériennes. Aucun soldat français n’intervient au sol, à l’exception de forces spéciales qui permettent de guider les avions.

La France n’est pas la seule à réaliser ces opérations. Les États-Unis y participent également. Ils ont souhaité qu’une coalition internationale se crée contre l’état islamique. Cette coalition est composée de quarante pays qui interviennent de façon différente dans cette guerre. Certains, comme la France, interviennent sur le terrain alors que d’autres procèdent au ravitaillement des troupes en matériel et en nourriture.

Notre étude, cependant, se limitera aux actions de la France en Irak à travers deux articles de journaux, l’un défendant cette intervention militaire et l’autre s’y opposant. Notre dossier est l’occasion de nous interroger sur la nature de l’intervention. S’agit-il d’une action ponctuelle contre le terrorisme ou d’une guerre définitive, la cible se considérant comme un état ? Cette intervention est-elle vouée à vaincre le terrorisme ? Ou s’agit-il au contraire d’une guerre sans fin ?

Nous allons tenter d’illustrer ces questions en résumant d’abord l’article de Dominique de Villepin, ancien ministre de la Défense, « Cessons ces guerres suicidaires et donnons enfin une chance à la paix », paru dans Le Monde, le 30 septembre 2014 ; ensuite, l’article de Vincent Badré, professeur d’histoireet de géographie, « Pourquoi intervenir en Irak ? », paru dans Libération, le 8 août 2014.

[Partie 1]

Dominique De Villepin défend la thèse selon laquelle il faut intervenir pacifiquement en Irak afin de pouvoir laisser une chance à la paix de s’installer dans le monde.

Il affirme d’abord qu’il est contre une intervention militaire, car la guerre contre le terrorisme n’a aucun sens dans la mesure où l’ennemi renaît sans cesse sous des formes différentes.

Il précise ensuite ….

[Partie II]

Même principe.

(1)      Une page est organisée en paragraphes (§) distincts commençant (ou non) par un alinéa (retrait vers la droite). De 5 à 10 lignes en moyenne.

(2)      Chaque § est constitué de plusieurs phrases développant une idée cohérente. L’excès de retour à la ligne signale une pensée décousue.

(3)      Dans chaque partie, les § seront séparés par un saut de ligne (une seule ligne), comme dans l’introduction présentée à gauche, composée de 5 §).

(4)      L’introduction se termine toujours par l’annonce d’un plan.

(5)      Les parties sont séparées par un saut de deux ou trois lignes.

(6)      Les parties du développement commencent par une phrase d’introduction de partie (chapeau valable aussi pour les mémoires professionnels).

(7)      Chaque partie est composée d’au moins deux §.

(8)      Saut de deux ou trois lignes vers la deuxième partie

(9)      Dans les travaux professionnels ou réflexifs, chaque § annonce une idée, illustrée ensuite par un ou deux exemples et, éventuellement, des nuances secondaires.

(10)   Remarquez que le texte de gauche est justifié (= aligné à droite et à gauche)