Le document suivant répond aux contenus du semestre 1 du nouveau Bachelor Universitaire de Technologie. Il propose un document de base pour la construction d’une réflexion sur le travail et la notion, selon moi très floue, de « posture professionnelle ». Il permet de préparer Cv, lettre de motivation et contenu des entretiens et rassemblera l’ensemble des travaux consacrés à ce domaine :

Situations d’apprentissage et d’évaluation (SAE 3)

Une partie des travaux consacrés à la posture professionnelle se fait en autonomie ou en Travaux Dirigés (SAE3 sur l’ENT) . En autonomie, de manière optionnelle, vous préparerez et conduirez un entretien (auprès d’un.e salarié.e de l’université par exemple) et clarifierez votre propre parcours et vos réflexions sur vos valeurs, compétences et positionnements professionnels (dossier ci-dessous). Le dossier inclura :

  • vos réflexions sur la notion de posture professionnelle
  • les résultats d’un entretien avec un.e professionnel.le de l’IUT/université (optionnel)
  • votre CV pour la recherche d’un stage de semestre 2
  • les informations personnalisés du dossier (compétences, qualités, domaines de prédilection notamment)
  • la mise en page de ce dossier selon les codes universitaires

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Dates limites

  • Première version : début octobre via Google drive
  • Dernière version avant les vacances d’octobre 2021… Je ne corrige aucun travaux au-delà de la fin des cours du semestre 1 (soit le 18 décembre 2021 en communication)

Évaluation

À partir du dossier Posture professionnelle et de votre CV mis à jour, vous vous présenterez devant un petit groupe choisi de 2 ou 3 camarades. Il s’agira d’un entraînement à un entretien de recrutement en vue du stage du semestre 2. Vous choisirez le domaine d’activité et le poste envisagé, si besoin. L’étudiant.e en relation ses formations, ses compétences, ses qualités et ses expériences.

L’ensemble de la prestation, intégralement filmée, durera 15 minutes au plus. A vous de planifier le moment de ce travail. La prestation inclura :

  • Votre présentation autonome en 2 ou 3 minutes.
  • Les questions de vos camarades présent.e.s visant à préciser vos idées ou votre parcours, à partir de votre exposé et de votre CV.
  • L’évaluation commentée et la note finale.
  • Les vidéos me seront transmises par Filesender (via votre ENT) ou par WeTransfer, via internet : icare@univ-lemans.fr. | Merci.

BARÈME INDICATIF

  • L’étudiant.e met en relation ses formations, ses compétences, ses qualités et ses expériences ; l’absence d’expérience peut aussi servir de point de départ à la réflexion (1/5).
  • L’expression est fluide (1/5).
  • Le CV est conforme aux codes dans le domaine (1/5).
  • L’étudiant.e est ouvert.e aux questions de ses camarades et y répond de manière engagée (1/5).

N.B. : Vous reporterez les noms des participants, la synthèse de l’exposé et les notes proposées dans votre dossier Posture professionnelle, page 19.

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Dans tous les cas, vous avez toute latitude pour conduire cette présentation / évaluation comme vous le souhaitez. L’essentiel est qu’elle mette en relation votre parcours, vos expériences et vos formation. Cf. Entretien.

TEXTE COMPLÉMENTAIRE

Puis-je être une personne ?

Puis-je m’autoriser à être une personne lorsque j’exerce un métier ? La question, de prime abord, semble saugrenue. Si j’exerce un métier, c’est que, fondamentalement, je suis une personne et pas une plante, un animal ou une chose. Et pourtant, lorsque j’entre dans une fonction, je joue un rôle dans une structure – une institution, un dispositif thérapeutique ou pédagogique – suis-je sûr de pouvoir rester vivant en tant que personne ?

La dichotomie « vie personnelle » / « vie professionnelle » est très marquée dans notre société. Une fois le temps de travail terminé, je suis censé abandonner le masque et les contraintes de ce pour quoi je suis payé. Au point de considérer que la « vraie vie » est ailleurs que dans le travail effectué. Mais, que faire de cette existence dont les attaches psycho-socio-économiques ont été interrompues ? La fatigue, le sommeil, les spectacles, l’alcool, les fêtes, la sexualité, la lecture, la musique, les voyages, bref, le divertissement (contraint ou volontaire) tient souvent lieu de vie personnelle.

Tout se passe comme si chacun d’entre nous jouait, à sa façon, bien sûr – maigre consolation –, une pièce de théâtre dont il n’est pas l’auteur : on endosse le costume social nécessaire, le scénario se déroule selon une logique qui nous échappe et le soi est mis en retrait. Bien sûr il est possible de trouver un certain plaisir à jouer dans cette comédie humaine, même si c’est le tragique qui l’emporte quelquefois. D’où un besoin pressant, croissant, de la vacance ou des vacances.

Le rêve du professionnel ordinaire est de gagner l’argent nécessaire pour nourrir cet au-delà du travail, ce paradis supposé où l’existence se fera enfin douceur et intensité. Mais cet eldorado du soi enfin retrouvé n’arrive presque jamais. À passer tant d’heures à s’estomper, à s’oublier, à se renier même, on finit par ne plus trouver un chemin qui mène à soi. La vie ordinaire passe alors pour une absence de vie.

Vous me direz peut-être que cette vision est juste lorsque le travail n’est qu’aliénation et dégradation de soi-même. Que nombreux sont, malgré tout, ceux qui s’épanouissent dans et par leur métier.

(…)

Georges ADAMCZEWSKI, psychopédagogue & psychothérapeute (novembre 2001, texte photocopié, sans autre référence connue de moi)