RÉPÉTITIONS

Les périphrases et les répétitions sont souvent les signes d’un appauvrissement de l’expression.

 Il arrive que quelquefois la photographie d’art photographie des objets pour signifier des choses abstraites.

La photographie recourt parfois à des symboles.

Tout ce qui arrive n’est pas obligatoirement un événement. C’est parfois un phénomène, un fait divers, une mésaventure, une circonstance, un dénouement, un accident, un incident, un catastrophe ou un bouleversement… Ce n’est parfois qu’une compétition de tennis de table.

 

CLICHÉS

Le cliché est une idée ou une expression toute faite, trop souvent utilisée. Synonyme : poncif, lieu commun : lieu où tout le monde dit et fait la même chose. Conséquences négatives : ennui et imprécision. Conséquence positive : référence commune.

Sans chercher l’originalité à tout prix, la surabondance de clichés atténue l’efficacité de votre formulation. Les clichés ont l’avantage de permettre un langage accessible à tous, mais finissent par appauvrir le contenu de nos écrits et, d’une certaine manière, la partage de nos expériences.

 
VŒUX PIEUX

Ce sont des souhaits sans espoir de réalisation et, de ce fait, peu utiles à la compréhension d’un problème. En matière d’écologie, par exemple, il ne suffit pas d’affirmer qu’ « il faut que chacun y mette du sien » pour comprendre la complexité des enjeux politiques de ces questions ni trouver des solutions réelles.

Le vœu pieux ressemble ainsi au cliché ; la formule précédente en italique peut être appliquée à tous les domaines sans distinction. « Si tout allait mieux, tout irait bien. »

 

LAPALISSADES

« J’ai choisi la filière GEA parce que cette filière me plaisait / variante : parce que j’aime les chiffres. »

À l’inverse, la phrase : « J’ai choisi la filière GEA quoique je haïsse les chiffres et les comptables » constituerait une information véritable. La première phrase est une évidence, nos choix étant souvent déterminés par nos goûts. La deuxième est une information inattendue.

Certaines évidences, souvent comiques, sont appelées des lapalissades, du nom de ce héros malheureux du siège de Pavie, sous François 1er, immortalisé par ce couplet anonyme :

« M. de la Palisse est mort,
Mort devant Pavie
Un quart d’heure avant sa mort
Il était encore en vie ! »