Je n’ai aucune connaissance technique dans la vente, la communication et moins encore la prise de parole publique. Parmi les ressources numériques accessibles sur le Net, en voici quelques-unes qui m’ont paru acceptables, pertinentes et convaincantes dans leur domaine.

Dans la première capsule des Techniques de commercialisation, la définition de l’empathie me semble erronée, mais le conférencier a une approche intéressante, qui signale que la communication, commerciale ou non, est d’abord le produit de qualités humaines, qu’il appartient à chacun de développer, et non de techniques commerciales. C’est suffisamment inédit pour être signalé.

Le mot commerce a d’ailleurs un double sens trop, aujourd’hui oublié : il désignait au XVIIIe siècle « les relations sociales, amicales ou affectives, entre plusieurs personnes ». Il a parallèlement renvoyé aux activités d’échange et de vente que nous lui connaissons aujourd’hui.

Le commerce bien compris est donc à la fois une relation et une transaction. L’un ne peut aller sans l’autre sauf à vendre n’importe quoi à n’importe qui (voir plus bas l’extrait du film L’entourloupe)

L’Entourloupe (1979)

Film de Gérad Pires, réalisateur du premier épisode de Taxi, L’Entourloupe propose dans cet estrait une leçon cynique de vente des plus réjouissantes, animée par Jean-Pierre Marielle, vendeur d’une encyclopédie médicale, L’ami de la famille, à des gens qui n’en ont pas besoin :

« Le plaisir d’un vrai vendeur, c’est de vendre à des gens qui n’ont absolument pas besoin de ce qu’on leur propose ou qui n’ont pas de quoi ce le payer. Quand ces deux cas sont réunis, alors c’est là que le sport commence ! »